« I visited the V&A Museum in London a long time ago and spotted a delightful Stuart papercut, depicting an estate with its castle and gardens and a carriage. It stayed in my memory for a long time, an obsession.
When I started to prepare the Fall 2025, it fitted perfectly into the story I wanted to tell: a kind of poetical fairy tale.
I decided to interpret this papercut reference into a delightful embroidery. A pavilion, some trees, a carriage, a few deer, a kind of hunting scene.
The entire embroidery is handmade and we put a lot of fun and heart into it. Even the covered buttons are hand-embroidered, a tribute to eighteenth-century gentlemen’s waistcoats.
The fabric base is a cotton cord lined with tiny checks printed on cotton cloth.
We played with two colourways: black cord embroidered with tones of green and gold yellows, and off-white embroidered with black, like a drawing. » Thierry Colson.
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« Je visite régulièrement la V&A à Londres. Il y a quelques années, j’avais remarqué un délicat travail de papier découpé datant du milieu du XVIIᵉ siècle. Je le trouvais tellement charmant et naïf en même temps que cela en devint une obsession. Je savais qu’un jour j’en ferais quelque chose.
Lorsque j’ai commencé mes recherches sur la collection hiver 2025, l’esprit ludique et charmant de ce papier découpé trouvait parfaitement sa place : une sorte de conte de fées poétique.
Je décidai d’interpréter l’esprit de ce papier découpé en une délicate et amusante broderie. Un pavillon, quelques arbres, des bosquets, des cerfs galopant, une scène de chasse.
Cette délicate broderie est exécutée à la main et nous nous sommes beaucoup amusés en la mettant au point. Nous avons même poussé l’idée en brodant les boutons recouverts, un hommage à la délicatesse des gilets d’homme du XVIIIᵉ siècle.
Le tissu de base est un fin velours milleraies doublé de voile de coton imprimé de micro-carreaux.
Nous avons joué sur deux compositions de couleurs : fond noir et broderies allant des tons de verts aux tons mordorés ; fond écru brodé de dessins noirs comme une bande dessinée. »
Thierry Colson